Test Baptême de Piste au Vélodrome Nationale

Tentez l’Expérience de la Piste Absolument.

C’est évidement un passage obligé dans la perspective de préparer et réaliser un record de l’heure cycliste.

Nous avons dû réserver par téléphone car mon ordinateur avait un bug, mais pas question de rater un tel expérience. Autrement, la réservation des baptêmes se fait directement en ligne sur le site du vélodrome National de Saint Quentin en Yvelines (78).

Nous sommes venus à trois, j’étais accompagné par mon frère et mon mari, il faut savoir que mon frère  pratique le VTT de loisir et surtout le Running assidûment, il n’a jamais pratiqué de vélo de route, ni de piste.

  • C’est important de le noter parce que c’est vraiment une expérience accessible pour les non cyclistes, au même titre que de faire une descente de canyoning en montagne. Lire le PDF proposé sur le site du vélodrome «  programme-du-baptême-de-piste ».

Le bâtiment extérieur est superbe (bientôt les JO 2024) ! Dès l’entrée on ressent une impression d’immensité, l’accueil est agréable et les locaux sont superbes.

Passé le petit portique, nous voici plongés dans l’ambiance avec des escaliers qui vous descendent aux vestiaires pour se changer. On enfile nos cuissards et nos gants, on prend nos casques et nos chaussures (nombreux vestiaires homme et un vestiaire femme séparés) et, nous sommes prêt à remonter un étage pour rentrer au centre de la piste.

  • Pour le baptême le vélodrome fournit les vélos de piste montés avec des pédales SHIMANO depuis novembre 2018. Donc si vous avez les bonnes cales tant mieux, mais autrement pas de panique, on vous fournira aussi les chaussures adéquates et le casque. Pensez à prendre vos gants aussi.

Le groupe d’avant termine son baptême, c’est impressionnant ! Les voix résonnent dans cet espace avec ses gradins vides et la piste vous encercle avec ses grands virages de chaque côté qui montent à 8 m de haut (l’équivalent de 4 étages quand même) et 44° d’inclinaison. Le sol du milieu noir brille, c’est grand, on pense à tout ça avec l’effervescence d’une grande compétition.

Nous sommes accueillis par l’équipe avec le sourire, l’ambiance est bon enfant = ça décrispe. Rapidement on nous donne des vélos (plusieurs tailles dispos et ils ont l’œil) puis, ils nous règlent la hauteur de selle.

  • Pour les pratiquants pensez à ramener la mesure de votre sortie de selle (axe de vos pédales au-dessus de votre selle ; votre entre-jambe).

Une fois tout le groupe équipé (nous sommes une dizaine dont deux femmes), c’est Jean François GUIBOREL qui nous encadre, c’est un honneur car nous savons  qui il est :

Apres un premier petit topo de comment on monte sur les vélos (si, si c’est important car différent) et comment on tient son guidon sur un vélo de piste (ça aussi ce n’est pas anodin !), nous allons apprivoiser nos étranges machines sans freins (!)

Sur un petit cercle à plat toujours au centre de la piste, nous allons apprendre à démarrer. « La guibole » (le surnom de Mr GUIBOREL) nous fait faire des exercices de position, d’accélération/ralentissement (le tout avec les jambes) et nous travaillons quelques arrêts sous son regard attentif qui vous félicite ou reprend si vous arrivez trop vite à l’arrêt afin de nous permettre de bien apprécier la vitesse à estimer pour réussir l’exercice. Enfin, on apprend à descendre du vélo (pas si évident au début).

  • En fait, pour le départ et l’arrivée, on ne peut pas tomber car on utilise des barrières pour se stabiliser avant de chausser ou de déchausser les cales pieds.

Ces tours sont supers pour se mettre en confiance car je ne savais vraiment pas comment on pouvait faire du vélo sans freins…

Arrive le moment où nous montons sur la piste le vélo à la main. On écoute les recommandations pour circuler sur la piste (toujours tourner à gauche, ne pas doubler sur la gauche mais sur la droite, prévenir avec le coude les changements de directions et bien regarder avant de changer de ligne) on se met à la queue leu leu le long d’une barrière qui va nous permettre de se tenir pour monter sur les vélos. Nous avons un jeune coureur aguerri en tête pour réguler le groupe et un accompagnant derrière pour nous corriger.

  • Si vous pensez être limité physiquement vous pouvez toujours préférer vous mettre en fin de file mais ce n’est une obligation.

C’est le départ ! La file avance progressivement à petite allure puis le rythme accélérera au fur et à mesure. Jean François GUIBOREL nous guide, nous invite à nous positionner correctement au plus proche de la roue arrière de votre prédécesseur. C’est pas évident même si j’ai l’habitude de coller la roue de mon mari sur la route pour tenir longtemps, ici ce n’est pas pareil, il n’y a pas de freins !! Encore la vitesse s’accélère et la voix de Jean François GUIBOREL nous pousse à se positionner, on prend sur soi, on se laisse entraîner les yeux rivés sur la roue de devant en espérant que chacun encore devant tienne sa position (mais en fait, ils n’ont pas de freins non plus donc au pire ils ralentissent et on peut encore réagir), cela accélère encore et à chaque tour, on monte vers les virages de plus en plus vite, de plus en plus haut, le vent siffle, ça fait tourner la tête.

Le monsieur deux places devant se fait décrocher un peu à chaque montée dans les virages, je l’encourage à chaque fois pour qu’on reste avec le wagon. « La guibole » nous autorise à doubler et on reprend le wagon. Ça file, on double d’autres qui lâchent, ça va vite, le jeune coureur qui nous emmène se prend pour un Derny (sorte de moto pour la piste), c’est très grisant, on s’accroche les mains en bas du guidon et ça file grâce à l’abri derrière votre prédécesseur qui coupe la résistance à l’air, on monte, on descend, ça fonce, c’est comme à la fête foraine sauf que c’est toi le moteur !

  • C’est dinguuuuuue, c’est Wahouuuuu, sacrés sensations !
Bapteme de piste
« The » Diplôme du baptême sur piste au vélodrome National !

Le jeune coureur nous laisse rouler encore un peu et on finit par ralentir, on a un peu perdu la notion du temps, on a les grosses cuisses alors même qu’on apprend qu’on n’a pas pédalé si longtemps que ça. Au final tout le monde est contents, les endorphines (sécrétion d’hormones euphorisantes naturellement produites après un effort physique intense) ont ramené la banane à tous, nous rendons nos vélos et nous recevons nos diplômes

=> C’était super, je valide, je recommande.

  • Avant de venir je craignais la chaleur à cause de la canicule de juillet, il faisait chaud mais ce n’était pas insupportable et avec l’air créé par la vitesse la chaleur n’a pas été un vrai problème.
  • Vous pouvez suivre la vidéo réalisée par « Lachelesfreins » pour vous donner une idée du baptême en vidéo.
St qyentin 2
Dernier tour avant de descendre…

=> Le vélodrome nationale de Saint Quentin en Yvelines (78) n’est pas le seul à proposer des baptêmes de piste selon votre région vous trouverez  le STAB à Roubaix, le Stadium vélodrome de Bordeaux,  le TPM à Hyères et la piste du CREPS de Bourges.

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